Aujourd’hui, des scientifiques japonais expérimentent avec des nanofibres de cellulose, qui sont déjà utilisées dans un certain nombre d’industries. En y ajoutant des polymères dans les bonnes proportions et dans le bon ordre, on obtient un métamatériau capable de rivaliser avec la fibre de carbone. Pour l’instant, il s’agit d’un bioplastique qui n’est obtenu qu’à titre expérimental – l’industrie automobile a du mal à accepter l’idée que des éléments fonctionnels d’une voiture peuvent être fabriqués sans métal, et pas seulement des cagnards décoratifs.
Selon les calculs japonais, le bioplastique pourra à l’avenir résister à des températures supérieures à 300 °C et conserver la résistance spécifiée pendant des dizaines d’années. Il s’agit là d’un énorme inconvénient, car ce métamatériau ne peut en principe pas être recyclé, car il ne s’agit pas de la bonne technologie. Il est peu probable que les gens du futur veuillent conduire un seul modèle de voiture électrique toute leur vie – compte tenu des exigences de la société de consommation, le recyclage du bioplastique et la pollution de la planète par un nouveau type de déchets seront un véritable casse-tête. Mais les voitures seront légères et bon marché.